hLES COREENNES : FESTIVAL D'AVIGNON
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FESTIVAL
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AVIGNON, FRANCE
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1998
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1- Message du Président de la République de Corée
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2- Pourquoi les Coréennes ?
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3- Présentation de la Fondation Samsung de la Culture
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4- Nouer la tradition avec la modernité : intentions du directeur artistique
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5- A la découverte de la musique coréenne traditionnelle
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6-La danse coréenne
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7- La danse bouddhique de YI Mae-bang
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8- Le P'ansori d'AN Sook-sun
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9- Le Saengsobyungju et le Suryounguhm
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10-Le solo de daegum et le Chungsunggok
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11- Kagok et le Taepyungga (hymne à la paix)
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12- Chunaengmu ( Chant du rossignol au printemps )
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13- Sujechon
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14-Institut National Coréen de Musique et de Danse Traditionnelles
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15- KIM Myung-ja et le Salpurichum
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16- Le shinawi
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17-KIM Duk-soo et son ensemble Samulnori - Hanullim
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18- Yook Tae-ahn / Subyok-tchiki, art martial
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19- Artistes et Installations artistiques
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20- Artistes et Danse et Musique
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21- Programme du festival et Réalisation de la brochure


[ 14 ] Institut National Coréen de Musique et de Danse Traditionnelles



L'Institut National Coréen de Musique et de Danse Traditionnelles est une institution musicale vieille de 1,400 ans, chose tout à fait exceptionnelle dans le monde. Les Coréens, qui ont de tout temps été épris de chant et de danse, ont fondé très tôt cette institution dans le double but de former des artistes et de donner des représentations lors des fêtes nationales et des cérémonies religieuses, perpétuant ainsi la tradition musicale. Sous le règne du grand roi Séjong, l'Institut comptait un effectif de plus de 1,000 artistes, en majorité des musiciens.

Au début du 20ème siècle, quand la dynastie Chosun touche à son terme, l'Institut plonge dans une crise grave. Par chance, la musique de cour échappe à l'oubli grâce au zèle de quelques musiciens éclairés, qui ont l'idée de former des interprètes pour assurer la relève. Des modes de présentation nouveaux, plus adaptés au besoin du temps, se développent. C'est à Pusan, où s'est réfugié le gouvernement du pays, que, le 10 avril 1951, en pleine guerre civile, l'Institut national renaît de ses cendres, avec pour mission de perpétuer la musique de cour, d'en transmettre l'héritage aux nouvelles générations et d'assurer la formation d'interprètes. Aujourd'hui l'Institut , en plus de sa mission d'enseignement, conduit aussi des travaux de recherche et assure la promotion d'échanges internationaux.

En 1992, l'Institut national s'installe dans ses nouveaux locaux au pied du mont Wumyun, dans la partie sud de Séoul, dans le complexe culturel, nouvellement construit, qui abrite également l'Opéra national et la Salle de concert. L'lnstitut dispose d'une salle de spectacle de 1,000 places, d'un auditorium de 600 places, d'un théâtre en plein air, d'un musée consacré à la musique traditionnelle et d'une bibliothèque. 400 représentations prennent place annuellement dans l'ensemble de ces salles. Un Institut folklorique national vient également d'être ouvert à Namwon, dans le sud du pays.