hLES COREENNES : FESTIVAL D'AVIGNON
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FESTIVAL
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AVIGNON, FRANCE
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1998
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1- Message du Président de la République de Corée
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2- Pourquoi les Coréennes ?
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3- Présentation de la Fondation Samsung de la Culture
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4- Nouer la tradition avec la modernité : intentions du directeur artistique
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5- A la découverte de la musique coréenne traditionnelle
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6-La danse coréenne
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7- La danse bouddhique de YI Mae-bang
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8- Le P'ansori d'AN Sook-sun
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9- Le Saengsobyungju et le Suryounguhm
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10-Le solo de daegum et le Chungsunggok
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11- Kagok et le Taepyungga (hymne à la paix)
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12- Chunaengmu ( Chant du rossignol au printemps )
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13- Sujechon
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14-Institut National Coréen de Musique et de Danse Traditionnelles
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15- KIM Myung-ja et le Salpurichum
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16- Le shinawi
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17-KIM Duk-soo et son ensemble Samulnori - Hanullim
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18- Yook Tae-ahn / Subyok-tchiki, art martial
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19- Artistes et Installations artistiques
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20- Artistes et Danse et Musique
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21- Programme du festival et Réalisation de la brochure

[ 12 ] Chunaengmu ( Chant du rossignol au printemps )




Il s'agit d'une danse de cour créée en 1828, sous le règne de Sunjo, par Somyong, le prince héritier, pour distraire la reine mère. Alors qu'il se promenait sous les saules par une belle journée de printemps, le prince fut ému par la beauté du chant du coucou : il fixa alors cette sensation dans les mouvements gracieux d'une danse. Cette danse est donnée sur une natte, dont la danseuse ne doit pas dépasser la limite. La musique qui l'accompagne est, de façon tout à fait exceptionnelle, dans le style populaire du pyungiohoesang, qui prévoit plusieurs parties sur des tempos différents. Au début de la représentation, la danseuse récite un poème, qui serait lui aussi de la composition du prince : Sous la lune qui luit, celle que j'aime se penche sur les fleurs en sa robe légère, et je suis si heureux... Le Chunaengmu est, de toutes les danses de cour, celle qui comporte le plus de mouvements et dont le langage corporel passe pour le plus poétique. Le pouvoir de suggestion de la pièce atteint son point culminant lorsque, tout près de la fin, sur un rythme qui va s'accélérant, la danseuse, esquissant un très léger sourire, joint les mains et s'incline comme si elle souriait aux fleurs.

YOUN Mi-young, l'interprète, a étudié à l'École nationale de musique traditionnelle. Elle est aujourd'hui membre de l'Institut national coréen de musique et de danse traditionnelles.